Historique

1951

Un petit groupe de chirurgiens installés dans l’Ouest, crée La Société d’Orthopédie de l’Ouest autour notamment de Maurice HOREAU (St.Nazaire), son Président et Robert BUREAU (Nantes), son secrétaire. Cette société organise des réunions annuelles dont la première s’est tenue à Roscoff. Très rapidement, avec l’arrivée dans l’ouest du « Club des Dix » (groupe d’une dizaine de chirurgiens amis, formés à Paris, se destinant à une carrière provinciale, et pour certains, universitaire), cette société va se structurer et devenir la Société d’Orthopédie et de Traumatologie de l’Ouest (S.O.O) filiale de la Société Française d’Orthopédie et de Traumatologie (devenue la S.O.F.C.O.T).

Le « Club des Dix »

Jean CASTAING

Paul DOLIVEUX

Jean DUNOYER

Jean-Loic GOUIN

Charles Antoine HUCHET

Paul LAVIGNE

Jean Mallet

Claude MOREAU

Michel POITRINAL

Jean-Claude REIGNIER

1962

De nouveaux statuts sont déposés et donnent naissance à la Société d’Orthopédie et de Traumatologie de l’Ouest (S.O.O) qui est la nôtre actuellement. Jean MALLET en est le secrétaire général, Jean LANNELONGUE, le secrétaire adjoint, Jean-Loic GOUIN, le trésorier. Cette société allait ensuite grandir très rapidement passant d’une cinquantaine de membres à plus de 200. Ce succès est dû au dynamisme très important de ses membres, groupe d’amis fidèles. Il est aussi dû au rôle qu’elle ajoué comme intermédiaire entre la Société Nationale (S.O.F.C.O.T) « grand messe de l’orthopédie » et l’isolement de l’orthopédiste dans son établissement régional, à cette époque. Puis, le développement de l’orthopédie traumatologie a amenéles orthopédistes ainés à s’associer, le plus souvent avec des jeunes formés dans les écoles de l’Ouest, ce qui a nourri et renforcé le côté convivial et amical des réunions de cette société, expliquant la pérennité des réunions de la SOO où la parole est donnée au public après chaque présentation, espaces réels d’échanges constructifs.

1967

A Tours, Jean CASTAING est Président , la SOO reçoit Gérhard KUNSTCHER qui vient pour la 1ère fois en France, le thème principal de cette réunion était consacré à l’enclouage centro-médullaire……évidemment ! Cette même année, devant l’intérêt croissant que suscitent ses réunions, la qualité de ses travaux reconnus par tous, la SOO décide de donner naissance aux Annales Orthopédiques de l’Ouest (A.O.O.) dont Jean CASTAING sera le rédacteur enchef, le comité de rédaction étant composé alors de Jean MALLET, Jean LANNELONGUE, Jean-Loïc GOUIN.

1969

Le premier numéro des Annales Orthopédiques de l’Ouest (A.O.O.) est publié sous le patronage du Professeur MERLE d’AUBIGNE. Jean CASTAING signait dans ce premier numéro l’éditorial suivant : « Régionaliser l’orthopédie – traumatologie ? » Dans cet article, Jean CASTAING traduisait ainsi les souhaits de la SOO : « Nous croyons à l’utilité de la concurrence intellectuelle et à l’enrichissement mutuel résultant de la confrontation d’expériences menées par des groupes de travail réunissant des hommes pour qu’ils puissent parler de leur métier, techniquement et affectivement, et suivant des règles variables et évolutives, groupes de travail qui doivent être partiellementet provisoirement libérés des règles de l’Organisation Centrale à laquelle ils doivent rester liés techniquement et moralement, mais non dogmatiquement. La qualité du travail associé à la liberté d’expression de ceux qui se connaissent et ne sont pas étouffés par le nombre ni par les traditions nous ont paru être une force suffisamment vive pour pouvoir être constructive et pour susciter, nous l’espérons, la même expérience dans d’autres régions. Nous souhaitons :

Développer les possibilités d’un travail orthopédique régional
Laisser parler les jeunes générations et préparer le passage du relais
Assurer l’information orthopédique régionale
Susciter l’organisation de nouveaux groupes de travail orthopédique
Pouvoir ainsi aider à cette nécessaire et urgente organisation nationale de l’Orthopédie et à l’imposer en tant que spécialité de haute technicité.« Ainsi, nos buts peuvent paraître très ambitieux. Notre seule excuse est de refuser de laisser étouffer ce qui reste, ou restera, en nous, vivant, après le lourd écrasement de la vie professionnelle : la jeunesse d’esprit, l’enthousiasme pour des idées neuves, l’exigence de règles strictes »